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Objectif: Burning Man
23 août 2011

day 22/37

22th: Journée de route entre Albuquerque et Monument Valley. Etendues désertiques, végétation rase, forêts de conifères… Magique !

SESSION CAILLOUX

De l'extérieur

Monument Valley

23th: Les roches rouges aux multiples formes se découpent sur un ciel d'un bleu intense. On est en plein décor de Western, John Ford y a tourné huit films, et à tout moment John Wayne traine encore dans les parages sur son cheval. Ici tout se monnaie à prix d'or, du tour en 4x4 jusqu'aux bijoux Navajo. En même temps le tourisme est leur unique source de revenus et le business ne tourne à plein régime que pendant la saison d'été. 2h40 de randonnée seuls au milieu de l'immensité pour les Nimoux. 1h30 entre paysages sublimes et légendes indiennes pour le reste du crew. Nous quittons ensuite cet endroit magique direction le Lac Powell. Un embouteillage monstre dû à un accident nous colle à la bourre sur le planning. A la nuit tombée nous atteignons notre but: Lone rock, une jolie plage un peu sauvage au bord du lac. En prime, une magnifique nuit étoilée et des doutes sur la position de la grande Ours. Plus une rencontre d'étudiants américains et la découverte du Spam, sorte de pâté pour étudiants fauchés qu'il est possible de frire et qu'on ne ramènera pas en souvenir c'est certain!

De l'intérieur

Antelope Canyon

24th: Après quelques erreurs d'aiguillage et un changement d'heure salvateur, nous voici tous posés dans une jeep en direction d'Antelope Canyon. Au volant, Dominic, notre crazy guide Navajo, en baggy et casquette, foutu pour le folklore. Après une session musique à fond et conduite façon Paris-Dakar, notre magic guide nous fait découvrir les merveilles de l'endroit, entre deux pitreries. Un bon jobastre, as de l'appareil photo. Toutes les nuances d'orange, de rose et de violet s'étalent sur des parois aux formes ahurissantes, les ombres ont des formes d'ours, de loup et de phœnix. Ca vous la coupe ! Le tarif du second canyon nous fait renoncer, en route pour la marina du lac Powell pour un repérage. Point de rafiot sans réservation, point de camping et point d'hôtel. Bref, y a du monde sur la corde à linge, le lac Powell, ça ne s'improvise pas. Reste les mojitos et la piscine de l'hôtel, on n'a pas tout perdu ! L'équipe chamallow se rabat sur une croisière de 2H30, celle d'1H30 étant full. Les Têtes brûlées restent en stand by, espérant obtenir un jet-ski le lendemain.

25th: Réveil sur notre jolie plage. Baignade. Départ en croisière pour les chamallows, les Têtes brulées toujours en stand by. Bon, le lac Powell c'est beau, mais 1H30 sur le rafiot auraient largement suffit. Retrouvailles au bord de la piscine, finalement, ils l'ont bien eut leur jet-ski, et ça avait l'air bien plus funky que la-croisère-qui-s'amuse-pas !
Départ pour le Horseshoe band pour un stop photo avant de reprendre la route. Le parking est effectivement en bord de route, par contre pour le point de vue une petite marche s'impose. Dicton du jour : soleil plein bu, pas très belle vue.
Arrivée de nuit au Grand Canyon, impossible de trouver le camping que nous cherchons. Un panneau nous indique un spot inespéré au milieu d'une forêt de pins, le tout pour la modique somme de 10 dollars. Parfait !

26th: Doux réveil en pleine nature. Départ pour un tour du Grand Canyon pour fainéants, mi-bu, mi-pieds. C'est bien grand le Grand Canyon, bien joli aussi, mais le côté marche en bordure de route manque un poil de charme. Soirée campinge pour vider et remplir Pamela. Et oui, faut bien l'entretenir notre carriole !

27th: Le tarot du survol en avion greffe Julie et Dino au groupe des marcheurs. Au programme, le Keibab trail. La descente un peu raide et la profondeur des ravins ne rassurent pas la totalité de la communauté. Mais au moins nous prenons pleinement la mesure de l'endroit, immense et majestueux. Au bout du sentier, la récompense: une vue 360° sur le Grand Canyon. Là; on pose sur fessier sur un caillou (encore un), et on admire. Fatalement, descente à l'allée, montée au retour. Merci Marlboro ! Retour au squat nature pour une soirée feu de camp, barbecue et chamallow grillés. Bombance !

LAS VEGAS

28th: Prise de possession de notre chambre d'hôtel au Stratosphère. Le Hall d'entrée, comme dans tous les hôtels de Vegas, c'est le casino: immenses rangées de machines à sous, roulette, craps, poker, il y en a pour tous les goûts, et pour toutes les bourses... qui de toute manière, finiront vides ! La suite, bien que vieillotte et un peu kitch, nous enchante. Après plusieurs semaines à bord de Pamela, les 40m² nous semblent immenses. Quant à la baignoire à bulles... hum, un vrai bonheur ! Après une séance de décrassage bien méritée, nous rejoignons le bar: premiers cocktails, premières machines, ça promet ! Ceci dit, Julie semble en vaine... Espoir ! Première activité au planning : un spectacle du Cirque du Soleil : The Beatles love. Les tableaux s'enchaînent, plus féériques les uns que les autres: danse, acrobaties, costumes, lights... du gros gros show LasVegassois. Emerveillés, nous partons visiter The Venitian : un gros délire architectural avec reconstitution du Palais des Doges, canaux vénitiens, faux ciel bleu et gondoles comprises. Retour au Strato, direction les tables pour les pokéreux de l'équipe. Et Julie à encore la gagne et c'est bien la seule !

29th: Réveil tout doux dans des draps tous propres, petit dej' au lit, merci le room service ! Là on se rend compte que le temps file à toute allure, que le Thriller wedding c'est ce soir, et que non, nous n'avons ni bagues, ni vêtements, ni certificat de mariage. Bref, les vacances marathon continuent ! L'avantage c'est que tout va vite à Vegas, papelards obtenus en 2/2, retour à l'hôtel, séparation des équipes. Julie en wondertémoin: en un tour de main je me retrouve vêtue d'une robe improbable, very Vegas, chaussures à talon 14 cm assorties. Une incursion de l'équipe des garçons à la recherche d'une camisa negra nous met au bord de l'incident diplomatique - et oui, même si c'est pas le vrai de vrai, le marié ne voit pas la robe de la mariée avant le mariage, on a des valeurs, bordel de merde ! Au final, 3 heures pour tout plier, well done! A 18h30, la limousine, arrive devant l'hôtel, toute blanche, comme pour les mariages chinois. Sortie très remarquée grâce à l'incroyable tenue de Julie (merci Laure pour la confection). La limo nous dépose devant la Las Vegas Wedding Chapel. Nous n'échappons pas à la répétition du mariage (si si, comme dans les films) et hop, nous y voilà. Don't stop still you get enough, levée de rideau sur Michael Jackson, ouh !!! Et quel fou rire ! Depuis le texte en titres de chansons du King of the pop, jusqu'aux vœux que l'on répète en yaourt (bah oui, on n'a rien compris de qu'est-ce qu'il a dit le Môsieur), OMG ! S'en suit une séance photo kitchissime à l'américaine, "Joignez les mains, tournez vous de profil, embrassez vous!"- chef-oui-chef ! Elvis arrive, aspiro en main, on a le droit à une photo, punaise, Michael et Elvis rien que pour nous, grand ! La limousine nous dépose ensuite au Wynn, le casino du Maître de Vegas, Monsieur Wynn. Là, c'est grande classe, la déco est sublime. Verre en terrasse, puis direction "the buffet". Et... le kitch est là ! Un jardin d'hiver en fausses fleurs, archimoche ! En revanche, tout est bon, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Après un dernier cocktail au Lounge bar, direction l'XS club. Perdage des Nimoux en cours de route. Nous y voici, le temple de la Pupute et de la Beaugossitude, un concentré de plastique, sourires factices et talons hauts, musique commerciale à mort. En même temps on s'y attendait. Fins ronds, nous retournons au Stratosphère pour une partie de roulette. L'horaire tardif, le 23 et le 4, nous portent chance. Un double burger et au lit !

30th: Et quel réveil charmant ! Sur les 3 chambres réservées à l'étage fumeur, nous (les jeunes mariés), sommes les seuls à en avoir obtenu une. Bah on aurait mieux fait de se casser une jambe. Le test incendie nous empêche de nous remettre de nos émotions. Fourbus, nous rejoignons Dino et Julie à l'Escalibur, puis visite des casinos. Les Nimoux nous rejoignent au Mandalay Bay, puis le Louxor et enfin, le Bellagio. Spectacle de jets d'eau impressionnant, visite de l'intérieur: the Empire of kitcherie, et retour au Strato pour une vue sur la ville illuminée.

31th: Et revoilà le test incendie. Sauf que là, c'est l'hôtesse du front desk que j'incendie. La direction paye sa chambre, c'est la moindre des choses. Dernière perte d'argent à la Wheel of Fortune. Retour dans Pamela, direction LA.

LOS ANGELES

32th: Bon, comme d'habitude on s'y est pris comme des branquignoles, du coup le campinje de Longbeach est full. On se rabat sur un truc au hasard, 40 bornes plus loin. Raté pour la soirée LA on the beach on the rocks. Soirée camion, pâtes au jambon ! Et quand on est cons, on est cons !

33th: Au moment de réserver la 2nd nuit de camping, les proprios nous précisent que le bourguite ferme à 22h, un peu trop tôt à notre goût. Et c'est donc reparti pour un touillage en règle ! On se retrouve sur un camping sur la plage, entre l'aéroport et la station d'épuration, classe ! La team number 1 se jette dans un taco, direction le Subway, soit la station de métro. Manque de bol, le chauffeur les dépose à la sandwicherie du même nom, krkrkrkr ! Quant à nous, on a bien bien galéré, jusqu'à ce qu'un taxi nous dépose... à la mauvaise station de métro ! Bref, le trajet fût long avant d'arriver sur un Walk au fame bien défraîchi ! Des types déguisés en héros de blockbuster arpentent le pavé. Les costumes sont faits main, ça va du tout, jusqu'au n'importe quoi ! One picture, one tip. Kemi tape le bout de gras avec Bumble-bee, incredible USA! Séparation des équipes: skeud shop pour Kemi et Dino, shop à merdouilles pour les Nimoux (le magnet, c'est leur passion!), shop a richards pour July et moi: direction Rodéo Drive. Maisons en stuc, vêtements magnifiques et hors de prix, du rêve de pacotille. RDV au bar, comparatif en règle des dépenses respectives, puis départ pour Venice beach, le royaume des freaks. Une techno party improvisée sur une ancienne station service nous accueille. Rencontre de quelques fêtards qui seront également présents au Burning Man, ça promet !

34th: Départ pour observer un animal local: la bonasse en string et roller de Santa Monica. Manque de bol, Santa Monica, c'est plutôt vieilles à mise en plis et caniche nains. Loupé ! La cuisine jamaïcaine du Chacha Chiken fait passer la pilule. Et là, au moment de la synchronisation des montres, on se rend compte que le mausolée de Michael Jackson ferme à 17h, que l'on est à l'autre bout de la ville, et qu'on n'est pas larges du tout. Bouchons sur la Highway. Là, c'est le drame. Nos deux fans sont blêmes, les lèvres serrées. Arrivée au cimetière, la gardienne nous dit qu'on à tout le temps devant nous. Tu m'étonnes, John. Le mausolée n'est accessible qu'à la famille et aux gros portefeuilles, on n'arrête pas le business. Pour les autres, rien, pas une statue, pas un endroit pour se recueillir, juste une porte. Décevant. Ok OK OK, bah RAF, on ira à Neverland ! Nous partons ensuite à la poursuite des lettres géantes d'HOLLYWOOD, trouvées (bon, ok, elles font 16 mètres, y a pas trop de gloire...)
Stop romanos à Santa Barbara.

SANTA BARBARA

35th: Visite éclaire, déjeuner de fruits de mer au bout de la plus vieille jetée en bois de la côte ouest, puis dégustation de vins californiens, autant vous dire que par chez eux on boit pas pour le plaisir, huit tentatives, huit échecs. Belle ! Petit détour par la dépensive, re-skeud, tutus pour le Burning Man, et hop hop hop, à Neverland ! Le coin est magnifique, loin de tout. On s'attend à débarquer devant une grille pleine de mots de fans et de fleurs, en face de la demeure du King of pop. Foutaises, on arrive devant la-grille-qui-mène-à-l'allée-qui-mène-au-portail-qui-mène-à-la-barraque, merci. Bon, bah si c'est comme ça on va le célébrer à notre manière le roi de la pop ! Chorée et chansons à fond dans Pamela. Hommage ! Stop parking de chépers et noodles à Pismo beach.

CARMEL

36th: Direction Carmel by the sea, la ville de Clint Eastwood. Liberté zéro, pas le droit aux talons hauts, pas le droit aux boîtes aux lettres (c'est pas beau paraît-il), heureusement, les glaces sont de nouveau autorisées. En revanche, l'endroit est charmant, les rues fleuries sont bordées de coquettes maisons de bois aux jardins opulents. Sur le bord de plage, les vieilles dames à chapeaux promenant leurs chiens croisent les peintres en pleine création. Un défilé impressionnant de voitures de luxe et... de grabataires! Courage, fuyons !

37th: Aquarium de Monterrey, soit disant le plus grand du monde, mouais... Ceci dit, l'exposition consacrée aux méduses et aux hippocampes est tout simplement géniale. Et là, San Francisco, ses -10 degrés, son brouillard!

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