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Objectif: Burning Man

23 août 2011

day 22/37

22th: Journée de route entre Albuquerque et Monument Valley. Etendues désertiques, végétation rase, forêts de conifères… Magique !

SESSION CAILLOUX

De l'extérieur

Monument Valley

23th: Les roches rouges aux multiples formes se découpent sur un ciel d'un bleu intense. On est en plein décor de Western, John Ford y a tourné huit films, et à tout moment John Wayne traine encore dans les parages sur son cheval. Ici tout se monnaie à prix d'or, du tour en 4x4 jusqu'aux bijoux Navajo. En même temps le tourisme est leur unique source de revenus et le business ne tourne à plein régime que pendant la saison d'été. 2h40 de randonnée seuls au milieu de l'immensité pour les Nimoux. 1h30 entre paysages sublimes et légendes indiennes pour le reste du crew. Nous quittons ensuite cet endroit magique direction le Lac Powell. Un embouteillage monstre dû à un accident nous colle à la bourre sur le planning. A la nuit tombée nous atteignons notre but: Lone rock, une jolie plage un peu sauvage au bord du lac. En prime, une magnifique nuit étoilée et des doutes sur la position de la grande Ours. Plus une rencontre d'étudiants américains et la découverte du Spam, sorte de pâté pour étudiants fauchés qu'il est possible de frire et qu'on ne ramènera pas en souvenir c'est certain!

De l'intérieur

Antelope Canyon

24th: Après quelques erreurs d'aiguillage et un changement d'heure salvateur, nous voici tous posés dans une jeep en direction d'Antelope Canyon. Au volant, Dominic, notre crazy guide Navajo, en baggy et casquette, foutu pour le folklore. Après une session musique à fond et conduite façon Paris-Dakar, notre magic guide nous fait découvrir les merveilles de l'endroit, entre deux pitreries. Un bon jobastre, as de l'appareil photo. Toutes les nuances d'orange, de rose et de violet s'étalent sur des parois aux formes ahurissantes, les ombres ont des formes d'ours, de loup et de phœnix. Ca vous la coupe ! Le tarif du second canyon nous fait renoncer, en route pour la marina du lac Powell pour un repérage. Point de rafiot sans réservation, point de camping et point d'hôtel. Bref, y a du monde sur la corde à linge, le lac Powell, ça ne s'improvise pas. Reste les mojitos et la piscine de l'hôtel, on n'a pas tout perdu ! L'équipe chamallow se rabat sur une croisière de 2H30, celle d'1H30 étant full. Les Têtes brûlées restent en stand by, espérant obtenir un jet-ski le lendemain.

25th: Réveil sur notre jolie plage. Baignade. Départ en croisière pour les chamallows, les Têtes brulées toujours en stand by. Bon, le lac Powell c'est beau, mais 1H30 sur le rafiot auraient largement suffit. Retrouvailles au bord de la piscine, finalement, ils l'ont bien eut leur jet-ski, et ça avait l'air bien plus funky que la-croisère-qui-s'amuse-pas !
Départ pour le Horseshoe band pour un stop photo avant de reprendre la route. Le parking est effectivement en bord de route, par contre pour le point de vue une petite marche s'impose. Dicton du jour : soleil plein bu, pas très belle vue.
Arrivée de nuit au Grand Canyon, impossible de trouver le camping que nous cherchons. Un panneau nous indique un spot inespéré au milieu d'une forêt de pins, le tout pour la modique somme de 10 dollars. Parfait !

26th: Doux réveil en pleine nature. Départ pour un tour du Grand Canyon pour fainéants, mi-bu, mi-pieds. C'est bien grand le Grand Canyon, bien joli aussi, mais le côté marche en bordure de route manque un poil de charme. Soirée campinge pour vider et remplir Pamela. Et oui, faut bien l'entretenir notre carriole !

27th: Le tarot du survol en avion greffe Julie et Dino au groupe des marcheurs. Au programme, le Keibab trail. La descente un peu raide et la profondeur des ravins ne rassurent pas la totalité de la communauté. Mais au moins nous prenons pleinement la mesure de l'endroit, immense et majestueux. Au bout du sentier, la récompense: une vue 360° sur le Grand Canyon. Là; on pose sur fessier sur un caillou (encore un), et on admire. Fatalement, descente à l'allée, montée au retour. Merci Marlboro ! Retour au squat nature pour une soirée feu de camp, barbecue et chamallow grillés. Bombance !

LAS VEGAS

28th: Prise de possession de notre chambre d'hôtel au Stratosphère. Le Hall d'entrée, comme dans tous les hôtels de Vegas, c'est le casino: immenses rangées de machines à sous, roulette, craps, poker, il y en a pour tous les goûts, et pour toutes les bourses... qui de toute manière, finiront vides ! La suite, bien que vieillotte et un peu kitch, nous enchante. Après plusieurs semaines à bord de Pamela, les 40m² nous semblent immenses. Quant à la baignoire à bulles... hum, un vrai bonheur ! Après une séance de décrassage bien méritée, nous rejoignons le bar: premiers cocktails, premières machines, ça promet ! Ceci dit, Julie semble en vaine... Espoir ! Première activité au planning : un spectacle du Cirque du Soleil : The Beatles love. Les tableaux s'enchaînent, plus féériques les uns que les autres: danse, acrobaties, costumes, lights... du gros gros show LasVegassois. Emerveillés, nous partons visiter The Venitian : un gros délire architectural avec reconstitution du Palais des Doges, canaux vénitiens, faux ciel bleu et gondoles comprises. Retour au Strato, direction les tables pour les pokéreux de l'équipe. Et Julie à encore la gagne et c'est bien la seule !

29th: Réveil tout doux dans des draps tous propres, petit dej' au lit, merci le room service ! Là on se rend compte que le temps file à toute allure, que le Thriller wedding c'est ce soir, et que non, nous n'avons ni bagues, ni vêtements, ni certificat de mariage. Bref, les vacances marathon continuent ! L'avantage c'est que tout va vite à Vegas, papelards obtenus en 2/2, retour à l'hôtel, séparation des équipes. Julie en wondertémoin: en un tour de main je me retrouve vêtue d'une robe improbable, very Vegas, chaussures à talon 14 cm assorties. Une incursion de l'équipe des garçons à la recherche d'une camisa negra nous met au bord de l'incident diplomatique - et oui, même si c'est pas le vrai de vrai, le marié ne voit pas la robe de la mariée avant le mariage, on a des valeurs, bordel de merde ! Au final, 3 heures pour tout plier, well done! A 18h30, la limousine, arrive devant l'hôtel, toute blanche, comme pour les mariages chinois. Sortie très remarquée grâce à l'incroyable tenue de Julie (merci Laure pour la confection). La limo nous dépose devant la Las Vegas Wedding Chapel. Nous n'échappons pas à la répétition du mariage (si si, comme dans les films) et hop, nous y voilà. Don't stop still you get enough, levée de rideau sur Michael Jackson, ouh !!! Et quel fou rire ! Depuis le texte en titres de chansons du King of the pop, jusqu'aux vœux que l'on répète en yaourt (bah oui, on n'a rien compris de qu'est-ce qu'il a dit le Môsieur), OMG ! S'en suit une séance photo kitchissime à l'américaine, "Joignez les mains, tournez vous de profil, embrassez vous!"- chef-oui-chef ! Elvis arrive, aspiro en main, on a le droit à une photo, punaise, Michael et Elvis rien que pour nous, grand ! La limousine nous dépose ensuite au Wynn, le casino du Maître de Vegas, Monsieur Wynn. Là, c'est grande classe, la déco est sublime. Verre en terrasse, puis direction "the buffet". Et... le kitch est là ! Un jardin d'hiver en fausses fleurs, archimoche ! En revanche, tout est bon, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Après un dernier cocktail au Lounge bar, direction l'XS club. Perdage des Nimoux en cours de route. Nous y voici, le temple de la Pupute et de la Beaugossitude, un concentré de plastique, sourires factices et talons hauts, musique commerciale à mort. En même temps on s'y attendait. Fins ronds, nous retournons au Stratosphère pour une partie de roulette. L'horaire tardif, le 23 et le 4, nous portent chance. Un double burger et au lit !

30th: Et quel réveil charmant ! Sur les 3 chambres réservées à l'étage fumeur, nous (les jeunes mariés), sommes les seuls à en avoir obtenu une. Bah on aurait mieux fait de se casser une jambe. Le test incendie nous empêche de nous remettre de nos émotions. Fourbus, nous rejoignons Dino et Julie à l'Escalibur, puis visite des casinos. Les Nimoux nous rejoignent au Mandalay Bay, puis le Louxor et enfin, le Bellagio. Spectacle de jets d'eau impressionnant, visite de l'intérieur: the Empire of kitcherie, et retour au Strato pour une vue sur la ville illuminée.

31th: Et revoilà le test incendie. Sauf que là, c'est l'hôtesse du front desk que j'incendie. La direction paye sa chambre, c'est la moindre des choses. Dernière perte d'argent à la Wheel of Fortune. Retour dans Pamela, direction LA.

LOS ANGELES

32th: Bon, comme d'habitude on s'y est pris comme des branquignoles, du coup le campinje de Longbeach est full. On se rabat sur un truc au hasard, 40 bornes plus loin. Raté pour la soirée LA on the beach on the rocks. Soirée camion, pâtes au jambon ! Et quand on est cons, on est cons !

33th: Au moment de réserver la 2nd nuit de camping, les proprios nous précisent que le bourguite ferme à 22h, un peu trop tôt à notre goût. Et c'est donc reparti pour un touillage en règle ! On se retrouve sur un camping sur la plage, entre l'aéroport et la station d'épuration, classe ! La team number 1 se jette dans un taco, direction le Subway, soit la station de métro. Manque de bol, le chauffeur les dépose à la sandwicherie du même nom, krkrkrkr ! Quant à nous, on a bien bien galéré, jusqu'à ce qu'un taxi nous dépose... à la mauvaise station de métro ! Bref, le trajet fût long avant d'arriver sur un Walk au fame bien défraîchi ! Des types déguisés en héros de blockbuster arpentent le pavé. Les costumes sont faits main, ça va du tout, jusqu'au n'importe quoi ! One picture, one tip. Kemi tape le bout de gras avec Bumble-bee, incredible USA! Séparation des équipes: skeud shop pour Kemi et Dino, shop à merdouilles pour les Nimoux (le magnet, c'est leur passion!), shop a richards pour July et moi: direction Rodéo Drive. Maisons en stuc, vêtements magnifiques et hors de prix, du rêve de pacotille. RDV au bar, comparatif en règle des dépenses respectives, puis départ pour Venice beach, le royaume des freaks. Une techno party improvisée sur une ancienne station service nous accueille. Rencontre de quelques fêtards qui seront également présents au Burning Man, ça promet !

34th: Départ pour observer un animal local: la bonasse en string et roller de Santa Monica. Manque de bol, Santa Monica, c'est plutôt vieilles à mise en plis et caniche nains. Loupé ! La cuisine jamaïcaine du Chacha Chiken fait passer la pilule. Et là, au moment de la synchronisation des montres, on se rend compte que le mausolée de Michael Jackson ferme à 17h, que l'on est à l'autre bout de la ville, et qu'on n'est pas larges du tout. Bouchons sur la Highway. Là, c'est le drame. Nos deux fans sont blêmes, les lèvres serrées. Arrivée au cimetière, la gardienne nous dit qu'on à tout le temps devant nous. Tu m'étonnes, John. Le mausolée n'est accessible qu'à la famille et aux gros portefeuilles, on n'arrête pas le business. Pour les autres, rien, pas une statue, pas un endroit pour se recueillir, juste une porte. Décevant. Ok OK OK, bah RAF, on ira à Neverland ! Nous partons ensuite à la poursuite des lettres géantes d'HOLLYWOOD, trouvées (bon, ok, elles font 16 mètres, y a pas trop de gloire...)
Stop romanos à Santa Barbara.

SANTA BARBARA

35th: Visite éclaire, déjeuner de fruits de mer au bout de la plus vieille jetée en bois de la côte ouest, puis dégustation de vins californiens, autant vous dire que par chez eux on boit pas pour le plaisir, huit tentatives, huit échecs. Belle ! Petit détour par la dépensive, re-skeud, tutus pour le Burning Man, et hop hop hop, à Neverland ! Le coin est magnifique, loin de tout. On s'attend à débarquer devant une grille pleine de mots de fans et de fleurs, en face de la demeure du King of pop. Foutaises, on arrive devant la-grille-qui-mène-à-l'allée-qui-mène-au-portail-qui-mène-à-la-barraque, merci. Bon, bah si c'est comme ça on va le célébrer à notre manière le roi de la pop ! Chorée et chansons à fond dans Pamela. Hommage ! Stop parking de chépers et noodles à Pismo beach.

CARMEL

36th: Direction Carmel by the sea, la ville de Clint Eastwood. Liberté zéro, pas le droit aux talons hauts, pas le droit aux boîtes aux lettres (c'est pas beau paraît-il), heureusement, les glaces sont de nouveau autorisées. En revanche, l'endroit est charmant, les rues fleuries sont bordées de coquettes maisons de bois aux jardins opulents. Sur le bord de plage, les vieilles dames à chapeaux promenant leurs chiens croisent les peintres en pleine création. Un défilé impressionnant de voitures de luxe et... de grabataires! Courage, fuyons !

37th: Aquarium de Monterrey, soit disant le plus grand du monde, mouais... Ceci dit, l'exposition consacrée aux méduses et aux hippocampes est tout simplement géniale. Et là, San Francisco, ses -10 degrés, son brouillard!

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9 août 2011

DAY 16-21

NEW-ORLEANS

16th: Réveil en croix puis petit crochet par Pensacola, pour profiter encore un peu de la version carte postale des Etats-Unis, avant de quitter définitivement la Floride. Une rangée de palmiers nous accueille sur une petite plage moche. Déçue, je parts en éclaireur de l'autre côté de la route. On est vraiment des narvalos, elle est bien là la plage paradisiaque! Cocktail et baignade au milieu de milliers de petits poissons et nous repartons vers notre destination. Le campground de la Nouvelle-Orléans nous attend derrière ses murs garnis de barbelés. Inquiétant quand on sait que la ville est considérée comme la plus dangereuse des États-Unis. Une préparation rapide et un taxi nous dépose dans Frenchmen Street. Ici pas de gratte-ciel ni de foule de touristes en goguette. Les bâtiments bas, l'éclairage un peu faible et les notes de jazz s'échappant des bars confèrent au lieu une atmosphère particulière. Le Marigny café (ça vous rappelle quelque chose à vous aussi?) nous accueille pour un dîner Cajun: crevettes et saucisses de gator en masse. Finalement aux USA il est possible de bien manger ! Repus, nous traversons la rue pour nous rendre au Spotted light cat. L'ambiance est électrique. D'excellents danseurs se déchainent au son du New-Orleans Jazz swing. Les musiciens, contrebasse, tuba, batterie, trombone et guitare en main, nous font profiter de l'étendue de leur talent. La chanteuse arrive, look rétro et gros tatouages, une voix à vous faire dresser les poils. Au bar, la patronne, type tenancière de repère de pirates, inverse les doses dans les verres: 3/4 d'alcool, 1/4 de soft. Santé ! Des groupes attablés s'échappent des volutes de fumée bleue. Ici pas de règlement, sauf un: si tu viens avec un verre venant d'un autre bar, bois le cul sec avant de rentrer. À l'entrée, un très vieux black chapeauté papote avec tout le monde. C'est une figure locale du jazz, nous le comprendrons quand il s'emparera du micro quelques heures plus tard. Les Têtes-brûlées nous quittent. Ce soir, l'équipe chamallow a le diable au corps.

17th: Notre escapade nocturne nous vaut un réveil un poil difficile. Impossible de fainéanter, nous avons booké un tour pour découvrir le bayou. La chaleur est écrasante, nous ruisselons sur pied sans esquisser le moindre geste. Evidemment, notre bateau est le seul dépourvu de toit, pas de bol! Fièrement, le guide façon Crocodile Dundee nous explique que c'est un choix personnel. Lui, c'est un dur, un vrai, il a pas besoin de ça. Et nous, on va tous crever. Des nénuphars d'un jaune éclatant égaillent un peu ce paysage en vert et brun. Des milliers de mousses espagnoles dégringolent des arbres (oui maman, j'ai pris des photos). Crocodiles et alligators, museaux hors de l'eau, attendent patiemment leur ration de knackis et chamallows (aliments étranges dont se servent les guides pour appâter la bête). Notre embarcation s'enfonce au cœur du bayou, navigant entre les racines, enserrée dans un écrin vert. D'énormes échassiers somnolent à l'ombre des arbres, les libellules volent paisiblement. Notre guide a recueilli un bébé crocodile que nous nous faisons passer tour à tour, il l'a prénommé Bryan et les autres touristes ne comprennent certainement pas pourquoi nous répétons en boucle qu'il est dans la cuisine. En sueur, nous retournons vers notre forteresse. Après un rapide plongeon bien mérité nous partons en taxi pour le French Quarter et la célèbre Bourbon Street. Le décor est bien différent de notre premier aperçu de la Nouvelle-Orléans et pour le coup, niveau touristes, on est servi ! Des bars à nibars s'échappent des bouffées de musique commerciale; aux murs, soutient-gorges et petites culottes témoignent d'enterrement de vie de garçons et jeunes-filles bien arrosés. Les magasins de babioles à bas prix s'intercalent entre les boites de striptease, t-shirts souvenirs et masques de carnaval. Ici, le Mardi Gras est une institution. L'architecture est magnifique et l'ambiance bien plus sympathique dès que l'on s'éloigne de la rue touristique. Un peu partout, des musiciens de rue, des danseurs de claquettes en canette de coca, des peintres. Derrière le Jackson Square se déroule le Mississippi. Dernier verre au Musical Square. Dernières notes de jazz. Nous reprenons la route.


TEXAS

San Antonio

18th: La première team pilotage, Pablo et Kemi, nous mène plusieurs kilomètres après Huston (et non, nous n'avons pas eu de problème !). La Nimoux team poursuit jusqu'à San Antonio. Décollage difficile mais à 16h32 nous sommes dans le bus local direction le centre-ville. Une bière-sandwich plus tard et nous voici pris au piège dans un Mall, lancés à pleine vitesse sur la dépensive. 1h30 plus tard nous parvenons enfin à nous échapper, le larfeuille salement amoché et des paquets plein les bras (on n'a pas tout perdu !). La visite de la ville est rapide, elle s'articule autour d'une rivière ombragée, en contrebas des artères principales, bordée de bars, restaurants et boutiques. L'heure tardive nous fait repousser au lendemain la visite du Fort Alamo.

19th: Réveil difficile et frigo vide nous poussent à abandonner la visite prévue. Quelques courses plus tard et nous entrons dans Bandera, la ville des cowboys. Dans les rues, gros pick-up et Harley. Dans les boutiques, Stetsons et Santiags. Quelques essayage et Julie ressort de là en mode Far West. Ne lui manque plus que le flingue. Nous posons le RV au Twin Elm Ranch et partons taper à la porte des voisins en quête d'un barbecue. Un chaleureux couple de Texans pourvoie à nos besoins tout en s'enquièrant de nos projets du soir. Au programme: rodéo et danse country. Becky et son mari nous conseillent de laisser le RV à sa place et de prendre un cowboy cab, ici la police ne plaisante pas avec l'alcool au volant. Pendant l'apéritif notre voisine vient nous présenter son fils qu'elle a chargé d'une mission pour la soirée: nous sortir en ville avec sa voiture, ce qui règle nos problèmes de transport. Là, on peut ranger bien au fond de nos poches tous nos préjugés, ils sont vraiment adorables les amerlocks, même au fin fond du Texas. Verres de blanc en main, nous traversons le ranch au coucher du soleil pour nous rendre au rodéo. Vieilles carrioles, chevaux hennissants et figuiers de barbarie en fleur plantent les décors. Les gradins sont bien pleins, le rodéo c'est une sortie familiale. Des grands parents aux petits-enfants, tout le monde a ses bottes et son chapeau, les hommes du moins, bien que les femmes ne soient pas en reste. Plusieurs épreuves précèdent ce que nous connaissons du rodéo. L'une avec les gamins du village devant attraper un foulard attaché à un mouton. L'autre avec des taurillons façon vachettes d'Interville. D'autres épreuves consistent en des jeux d'adresse et de vitesse à cheval. Puis vient le tour des cowboys juchés sur le dos de taureaux peu commodes. Aucun ne tiendra les 8 secondes. Beaucoup feront de jolies chutes. Ravis, nous embarquons à bord d'une charrette à foin tirée par un tracteur direction le RV camp. De là nous appelons Becky pour la prévenir de ne pas déranger son fils, qui de toute façon s'est endormi. Nous déclinons son offre quand elle propose de nous accompagner. Nous ramons pour nous faire comprendre de l'opératrice des Cowboys Cabs quand débarque JR, cowboys pur jus. 3 buds et un coup de fil plus loin il nous trouve un taxi. Un school bus version tunning vient nous chercher, grosse sono et luminoux, l'hallu. Incredible Texas ! Nous franchissons avec stupeur les portes du Long Horn. Chapeaux vissés sur le crâne, chemises enfoncées dans les blue jeans et santiags poussiéreuses, les cowboys descendent des bières au son de la country. L'ambiance est sympa mais nous ne sommes clairement pas chez nous. Ici on laisse les fauteuils aux dames et mieux vaut ne pas commettre d'impaire. La barmaid sort tout droit d'un épisode de "Shérif fais moi peur". Sur la piste, les danseurs enchainent des pas qui nous sont inconnus et Avrel manque de désarticuler sa cavalière. Une vodka red bull et nous voici lancés. Deux pas en avant, un pas en arrière, ça vient doucement. Le groupe reprend, rock'n roll baby ! Le guitariste obèse gainé dans sa salopette en jean entame un solo avec les dents, ça décoiffe ! On finit quand même par caser une petite chorée Beat it, Dvils! Quand notre taxi vient nous récupérer, nous quittons le Long Horn à contrecœur, invitation dans un ranch en poche, serrage de pogne et claquage de bises. Sans bien comprendre comment on se retrouve au campement avec le Texas ivre saoul dans notre jardin. Une bonne poilade.

20th: Au petit matin je tombe nez à nez avec une boite remplie de donuts. Mais comment est-elle arrivée là ? C'est Becky, notre voisine, qui est partie en chercher au beau milieu de la nuit pour sa famille - It's never to early for the donuts- et nous en a offert une pelleté. Décidément, merveilleux ces texans ! A 11h, nous sommes en selle sous le cagnard. 1 heure de balade au pas au milieu d'une végétation rase et sèche, raté pour les grandes plaines de l'Ouest et l'horizon! Après une aprèm sieste et baignade nous partons remercier nos voisins pour leur hospitalité. Ils nous demandent de ne pas oublier que maintenant nous avons une famille au Texas, leur porte sera toujours ouverte si nous repassons par là. Sur cette séquence émotion nous reprenons la route, timing oblige, direction Roswell et ses petits hommes verts.


NOUVEAU- MEXIQUE


ROSWELL
21th: Que dire sur Roswell? Bah heureusement qu'ils ont eu cette histoire d'extra-terrestre sinon niveau tourisme ils étaient en galère. Dans les boutiques de souvenir, l'ET se décline sous toutes ses formes: gonflable, en T-shirt, en gobelet, en poster, en casquette... Nous rejoignons la route 66 pour rallier Albuquerque. Etendues d'herbe rase brulées par le soleil, tons orangés, au loin des collines qui d'ici paraissent bleues.

 

8 août 2011

petite vidéo de notre tour des everglades

2 août 2011

Journal de bord by Blondx

NEW-YORK

Après plus de 3 ans d'attente, nous y sommes! Un peu moins de 3 heures de sommeil et notre chauffeur frappe à la porte. Merci Cédric. Tête dans le cul et sourire aux lèvres, nous prenons la direction de l'aéroport Charles de Gaulle. 7 heures plus tard nous voici à New-York. La grande aventure démarre. Une arnaque de taxi plus loin et nous prenons possession de notre bel appart’ new-yorkais dans le sud d'Harlem. Murs de briques, parquet au sol, électroménager géant. Un petit morceau de rêve américain, à bas prix. La clim’ est bringuebalante et fait plus de bruit que de froid. Des cafards courent de la cuisine à la salle de bain, on se croirait dans Joe's apartment. L'absence de rideaux aux fenêtres écourte nos nuits plus que nos l'aurions souhaité. Mais au final tout ça à peu d'importance, on est à New-York. Peu au fait de la grandeur de la ville, on se lance à pied pour rejoindre la 5e avenue en longeant Central Park, 45 minutes plus tard nous comprenons que New-York c'est grand, et que non, nous ne descendrons pas du numéro 1167 jusqu'au 551 avec nos pieds. Nous nous engouffrons un peu trop rapidement dans deux yellow cabs, Pablo, Julie et moi dans le premier; Rem, Audrey et Mike dans l'autre. Arrivés chacun à ce qu'on pensait être le point de rendez-vous, nous intégrons à nos dépends la règle numéro 2: à New-York il te faut un portable si tu ne veux pas perdre ton crew. Première journée à l'eau, entre attente, peur et énervement. Retour à l'appart et clash miniature et nous voici tous repartis pour Soho, direction "une brasserie familiale américaine". En fait le resto est plutôt cosy, un poil cher, comme tout le reste à New-York, mais vraiment bon. Une bonne petite soirée en famille. Malgré la fatigue et la pluie intermittente nous partons vers Greenwich pour une petite balade nocturne. Murs de brique rouge, petits escaliers entourés de végétation, atmosphère chaleureuse, du pur New-York de carte postale.

2nd day: Le jour dans la chambre nous réveille bien trop tôt. La tête dans le sac nous partons vers Broadway chercher nos précieux NY pass, qui au passage nous ferons faire l'économie d'un paquet de pognon, pendant que le reste de la troupe, moins matinal, se prépare. Cette fois le point de rendez-vous est bien calé et les portables vissés au fond de nos poches. Première visite, le Guggenheim, une belle imposture d'art contemporain pour bourgeois chichiteux en quête d'un sujet de conversation de salon. En revanche, le MET tiendra toutes ses promesses. Une collection magistrale d'œuvres toutes plus célèbres les unes que les autres, à en avoir le tourni. Nous repartons, ravis et fourbus. Un déjeuner sur le pouce et direction le port de New-York pour une croisière en bateau. Toutes les croisières étant parties nous nous rabattons sur un tour de speed boat, The beast, pour le plus grand plaisir de Dino. Frein à main, virage en épingle, coups de freins intempestifs, le tout avec une bande son plutôt rock'n'roll, un stop (quand même) devant la statue de la liberté, et retour sur Manhattan. Absolutly D-Vil. Après une balade aux abords de Time Square nous partons à l'assaut de l'Empire State Building (stegue building pour les intimes), une belle tannée d'attente pour une vue réellement spectaculaire sur NY by night. Après une énième malbouffe, retour à l'appart.

3d day: 35 ans de Mike. Première partie de la journée balade en amoureux, visite du Top of the rock en haut du Rockefeller Center, vue imprenable sur tout New-York et shopping sur the Fifth avenue (on aura fini par le faire le programme du 1er jour!). Rdv à l'appart pour une préparation dans les règles de l'art. Quelques heures plus tard nous voici beaux, élégants et heureux en direction du restaurant. Une petite erreur d'aiguillage de Julie fait que nous touillons un peu en chemin (spéciale dédicace à Pablo qui aime ce verbe plus que tout) mais nous parvenons quand même à l'heure au resto...avec 15 minutes d'avance s'il vous plait! Devant la porte des jazzmen fument en papotant avec le patron. En lettres capitales s'étale le nom des lieux: Smoke and jazz club. Un concentré de promesses. Passé la porte, nos impressions prennent corps: what a magique place! Les quelques tables baignent à demi dans l'obscurité, seulement éclairées par la lueur des bougies. De lourds rideaux rouges encadrent une scène minuscule. Demi-queue, contrebasse, trombone et trompette attendent paisiblement le début du concert. Champagne! Les musiciens prennent place, le temps suspend sa course, nous évoluons dans un décor de cinéma. La chanteuse entre en scène dans sa robe de soirée. Elle doit avoir la quarantaine bien tassée, enquille verre de rouge sur verre de rouge, chaque expression de son visage raconte une histoire. Elle est déglinguée et sublime. Quand enfin de sa gorge s'élancent les premières notes l'émotion étreint la salle. Oh my god, quelle voix! 2h30 de pur bonheur. Comme prévu, à la fin du concert, la limousine nous attend devant la porte. Après quelques errances nous prenons la direction de Broadway pour y faire un stop. Il y fait jour même en pleine nuit tant les lumières sont nombreuses (c'est blindé de murs de LED, big up Pablo!). Après une séance photo avec les flics new-yorkais, un sauvetage en règle par Batman et un câlin à Elmo, nous prenons la direction du 230th floor, un bar élégant perché sur les toits. Jusqu'ici, tout va bien. Retour à Harlem en limo. Eclats de voix et de verre. Black out.

4th day: Découverte du pont de Brooklyn en duo puis direction la station de bus pour embarquer vers l'Izod Center. En chemin nous verrons un percussionniste génial et dément taper comme un sourd sur sa batterie de fortune, énorme. Une embrouille de taco plus loin et nous arrivons au concert de Rihanna. Gros sexy show à l'américaine, avec une débauche de matos et d'effets, impressionnant.

De New-York nous garderons les images des gratte-ciels, des yellow cabs, des musiciens et danseurs de rue, le goût des hot-dog et des burgers, l'odeur de la pollution et la sensation d'une chaleur écrasante et d'une clim' bien trop forte.

FLORIDE

Everglades

5th day: Nous embarquons tous les six dans l'avion vers Miami. Après une course poursuite contre le temps nous récupérons notre maison roulante. Premier supermarché dans le quartier Chicano, surprenant. Ici tout est grand, des bouteilles de soda jusqu'aux oignons rouges. Première nuit au camping des Everglades, à l'ombre d'un grand avocatier. Cette fois plus de cafard mais des moustiques!

6th day: Petit stop à l'hôpital pour réparer les Nimous. Touillage (big up Dino) au centre commercial. Squat de piscine et 1er dîné en famille made-in camion. Là, on commence à être en place.

7th day: Réveil un poil difficile et départ pour le Crocodile Park, attraction bien touristique qui nous permet de faire un petit tour en air boat à la porte des Everglades. Puis une session wildlife dans le parc national, un combat titanesque homme VS moustiques (les plus petits on gagné...), quelques jolies photos et départ pour Key West. Premier camping un peu loin de tout, un concentré d'Amérique pur jus, entre fulltimers regardant la mangrove au son de la Country, surenchère de bus, 4X4 et bateaux tous plus beaux et gros les uns que les autres. Squat de la piscine bordée de palmiers, là on s'approche sérieusement du patronat. Epopée fantastique de Julie et moi en mission machine à laver, 1 heure et 12000 dollars plus tard, Dino, après s'être fait copieusement traiter de putain-de-macho-qui-croit-qu-il-sait-mieux-faire-que-nous-alors-que-quand-même-on-n-est-pas-des-boufonneeeuuuu!, a dû intervenir pour finalement nous expliquer que non, toutes les machines ne sont pas cassées, mais qu'il faut mettre 1,75 USD dans une et pas 0,25 dans toutes! Krkrkrkrk!

KEY WEST

8th day : Changement de décors pour le Boydscampground sous les cocotiers. Location de vélos et départ sous le cagnard à la recherche de LA plage paradisiaque, sable blanc et eau turquoise. 5 miles plus loin, ruisselants, nous devons nous rendre à l'évidence, sans les algues, la plage serait paradisiaque, oui mais voilà, les algues c'est la saison et y en a partout! On se résigne et tape la baignade. Puis direction le "centre ville" pour l'apéro. Les maisons de bois blancs défilent les unes après les autres nichées dans de luxuriants jardins. Dans la rue principale règne une agitation frénétique, les touristes piétinent, les marchandises débordent des échoppes, pas de doute, nous sommes en plein spot touristique. Nous prenons place à la terrasse d'un café sur pilotis, un chanteur noir en fond sonore, l'heure du sunset approche, et ici, c'est l'une des attractions principales. A la place on s'est pris une méchante averse, that's life! Sur les conseils d'une vendeuse de babioles nous atterrissons au Half Shell Raw bar pour déguster des fruits de mer. Là, nous voici projetés tout droit dans une série américaine, long bar où des couples boivent de la bière, billard, serveuses blondes et un peu mornes. Tout heureux de trouver des huitres à la carte, chacun y va de sa demi-douzaine. Quand les plateaux arrivent, surprise! Les huitres n'ont pas franchement la même allure que par chez nous et sont accompagnées de... ketchup! Niveau goût, ni salées, ni iodées, totalement insipides. On comprend pourquoi ils les servent en beignet à l'ail!

9th day: Ride en amoureux en scooter pour les Dinos. Session plumard et piscine pour les autres. A 16h30 (oui, bon d'accord, on était en retard..:)) regroupement familial en vue d'une balade en bateau de 3h30. Au programme : observation des dauphins, snorkeling et apéro sur le bateau au couché du soleil. 17h: embarquement, direction the Dolphins spot. Après quelques minutes de patience, l'animal fait son apparition, en bande. Un peu loin mais la magie opère tout de même. Puis, armés de nos palmes, masques et tuba, nous nous jetons à l'eau pour observer la vie de la barrière de corail. Rien d'époustouflant mais un moment agréable avec quelques poissons, une raie, et un requin d'1,50 dormant paisiblement au fond de l'eau. Retour au son du reggae, bière, vin et pseudo-champ' à volonté, Julie aux commandes du bateau, les gars du tour bien sympa avec la belle bande de margoulins agités que nous sommes. Une fois encore sunset in da ass à cause des nuages (si si Pablo-Gillot-Pétré, ce sont bien des nuages!). Du coup nous avons été contraints et forcés de nous rabattre sur le bar le plus proche, le Conch république, pour éviter l'averse. Mojitos à l'eau, chanteur live et "Mich' all in" en guest. Retour difficile, scooter VS vélo, résultat un pied en moins (1 point Mike); le scooter c'est bien, avec de l'essence, c'est mieux...

Ps: Pour la petite histoire, le nom Conch République provient de l'époque de l'embargo entre les US et Cuba qui priva Key West de revenus touristiques. Du coup, le bout d'ilot se déclara République Indépendante de la Conche durant quelques jours.

10th day: Départ de Key West pour Cruise America pour régler nos divers problèmes camionesques (clim qui fuit dans le plumard, lit du bas cassé, et surtout, le plus important : pas de cruise control donc consommation d'essence bien plus grosse que prévue!). Après quelques hésitations concernant un changement de monture avec une plus vieille, on opte pour une réparation façon Amérique latine, échange de planches et coup de joint, noyés dans une mer de OK,OK,OK, esta bien. Le cruise control pas possible, aucun camion n'en a. Puis direction la clinique on-est-méga-serviables-mais-on-va-vous-couter-cher- pour terminer les réparations sur Rem et me mettre chti coup d'antibios par voie fessale. Pendant ce temps, au supermarché, les autres font le plein, on commence à être organisés, c'est beau! Sur la route, Dino appuie sur un bouton et oh, découverte, en fait on a bien un cruise control! On plante le camion dans un camping entouré de verdure au sud de Miami. Demain, on attaque les choses sérieuses: Miami Beach en mode day and night!

MIAMI

11th: Miami Beach: Sable blanc gros grain (du sable américain quoi!), mer turquoise, jolis immeubles bordant la route, masses bodybuildées et grosses cylindrées. Même les mannequins dans les boutiques de vêtements ont des nibards énormes! Aprèm plage, baignade, shopping, et retour au camion pour nous faire une beauté afin de réaliser le programme du soir : un pack fiesta touristes à 45 dollars de l'apéro jusqu'au club. Deux prunes sur le pare-brise du camion nous stoppent net dans notre élan. Apparemment malgré la taille de notre guimbarde il plane tout de même un risque d'enlèvement, même si on est sur la dépensive ça risque de faire cher la soirée. Après concertation nous voici en quête d'un parking pour garer la bête, en espérant ne pas échanger notre soirée strass et paillettes contre un plan noodles-station service. Par un heureux hasard, nous trouvons parking à notre pied. Le temps de s'apprêter et nous sautons dans un taxi direction Miami Beach. Trop tard malheureusement pour le plan all included diner-open bar-limo et club. Dépensive pour dépensive nous nous attablons sur Ocean drive dans un resto à touristes: cocktails géants et plats de fruits de mer bien-bien chers. Toujours en décalage horaire sur le programme nous ratons notre option numéro 2: l'entrée gratuite au club avant 12H30. L'entrée entre 20 et 30 dollars, le prix des consos, la distance jusqu'au bourguite et l'heure déjà tardive nous poussent à l'option 3: bar de bord de plage. Et là, du grand, du beau, le nec plus ultra de la beaufitude vacancière entre quéqué en manque de sexe et jeunettes éméchées, le tout sur un mix proche de la torture sonore. Echec et taxi, retour au camion. Par bonheur personne ne viendra nous jeter du parking en pleine nuit, c'est déjà pas mal!

12th: Départ en duo et découverte de Miami downtown. Pas grand chose à voir pour être honnête, mais au final, main dans la main en amoureux, le décor compte parfois peu. Après la Dvil heure d'attente en règle le crew se reforme pour de nouvelles aventures. En route pour Orlando, avec bien entendu un petit crochet par Cruise America pour tenter, une fois encore, de réparer notre chariotte.

ORLANDO

13th: Réveil douloureux après une nuit trop courte. Quelques heures d'attente sur le parking de Cruise America pour réparer Pamela - Oui, notre camion a enfin un prénom, et ce prénom, c'est Pamela, parce qu’elle est chiante Pamela, qu'elle a toujours besoin d'un truc, bref, ça lui va bien - cette fois réparation à l'américaine, avec de vrais outils dans un vrai garage, pourvu que ça tienne! En fin de matinée nous reprenons enfin la route. Quelques miles plus loin et nous parvenons au but : Universal studio. Première zone: Marvel. On attaque par le Hulk, sorte de grand huit de la muerta qui m'a laissé perplexe : j'aime ou j'aime pas? Après avoir récupérer Kemi, bloqué au sol pour cause de vertige, nous nous engouffrons dans Spider Man 3D. A peine posés dans la nacelle et nous voici projetés au cœur de New-York au beau milieu d'une baston grandeur nature de super héros tous plus hargneux les uns que les autres. Grâce à l'homme araignée nous parvenons à esquiver une pluie de briques, des boules de feu, des coups de chaîne et survivons à une chute vertigineuse du haut de l'Empire State building. Le tout avec une impression de vitesse et de mouvement hallucinante alors que nous n'avons en fait bougé que de quelques mètres. Ahurissant! Quelques attractions plus tard nous passons les portes de la toute nouvelle attraction du parc: Harry Potter. Poudlard et le Londres magique parfaitement reconstitués, féérique. Après une course effrénée à dos de dragons pour notre équipe de choc fan de sensations fortes (les Nimoux, Dino et Ju), et nous passons enfin les portes de Poudlard. Tout y est: les tableaux parlants accrochés aux murs, bluffant; le bureau de Dumbledore avec son hologramme plus vrai que nature; nous croisons Harry, Hermione et Ron en grande conversation, avant d'être solidement arrimés dans une nacelle. Lancés à toute allure sur notre "balais" nous voici tour à tour au cœur d'un match de Quidditch, au milieu d'un combat contre les détraqueurs, puis encerclés par des araignées géantes dans la forêt interdite, renversés dans tous les sens, parfois la tête en bas, le cœur battant, nous nous échappons et survolons Poudlard avant d'en franchir les portes après un incroyable piqué. Une expérience exceptionnelle où l'émerveillement l'emporte sur la peur ! Ereintés, nous quittons le parc pour retrouver Pamela. Une aire d'autoroute nous accueille pour la nuit. Premières pâtes au beurre-gruyère-jambon, du luxe de camion!

14th: Après un joli fou rire et quelques petites heures de sommeil nous repartons vers Universal. 1ère attraction: Schreck 4D, mini-film en 4 dimensions, bien sympa. Quelques pas nous mènent ensuite en Egypte où, à bord d'un wagonnet lancé à vive allure nous parvenons à échapper à La Momie. Après un stop "boustifaille médiévale" autour d'une cuisse de dinde sous stéroïde, nous parvenons à Jaws (Les dents de la mer), décor plutôt réussi et attraction sympathique bien qu'un peu vieillotte, à condition de ne pas rechercher la sensation forte. Nous entrons ensuite dans le QG des Men in black pour subir une séance d'entraînement qui déterminera notre capacité à intégrer le MIB. But du jeu: à bord d'une voiturette 6 places, dégommer le plus d'extra-terrestres. Génial, d'autant plus que je les ai tous latés, même les garçons! 81 125 points pour Jacqueline du MIB, et oui! Pour le moment, toutes les attractions peinent à soutenir la comparaison avec celles de la veille. Un peu déçus, nous poireautons dans la file du Krustiland. Un épisode d'Ichy et Scratchy pour patienter et nous embarquons pour Springfield à bord d'une voiturette sur mesure, six people all included. Et là, victoire! Un tour hallucinant dans un épisode des Simpson sur un écran à 360°, des sensations de descente fulgurantes, des renversements, bref, le palpitant au taquet! Pourtant, une fois encore, il paraît que l'on a pas franchement bougé. Le pouvoir de l'image, impressionnant. Les têtes brulés prennent ensuite la direction du Rock-it pendant que l'équipe chamallow choisi Jimmy neutron, une balade à travers l'univers Nickelodéon, un p’tit bonjour à Bob l'éponge et aux Razmoquettes, bien cool. Un petit détour par la dépensive dans les magasins Universal et nous réintégrons Pamela pour entamer la route qui nous mènera à la Nouvelle-Orléans. Premier motel après quelques jours de gitanerie entre parkings et stations essence. Pour le même prix qu'un F1 vous obtenez bien mieux, merci l'Amérique! Alléluia!

15th: Petit dej' version Angus burger et Quarter poudre au Mc Do, détour par le Publix pour refaire le plein de nécessaire à sandwich et Budweiser, Stop au camping du bord d'autoroute pour la nuit, apéro joyonnesque dans les règles de l'art, petite bouffe au poil.

 

 

17 juillet 2011

LES BURNERS

IMG_1564 Rémy aka "Le pilote"

IMG_1555 Pablo et Mike aka "Daddy Cool & Kemi"

IMG_1558 Audrey aka "Nimou"

P1000416 Alex aka "BlondX"

P1000597 Julie aka "Mumm"

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17 juillet 2011

LE ROAD

Capture d’écran 2011-07-17 à 15Durée: 6 semaines

Les grandes étapes:

-New York

-Miami

-Nouvelle-Orléans

-Texas

-Las Vegas

-Los Angeles

-San Francisco

-BURNING MAN FESTIVAL

17 juillet 2011

The end

Burning Man Wallpaper

Quatre ans de prépa, pour ce grand bonhomme en bois.

Pour le "burner", on sera la.

 

 

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Objectif: Burning Man
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