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Objectif: Burning Man
2 août 2011

Journal de bord by Blondx

NEW-YORK

Après plus de 3 ans d'attente, nous y sommes! Un peu moins de 3 heures de sommeil et notre chauffeur frappe à la porte. Merci Cédric. Tête dans le cul et sourire aux lèvres, nous prenons la direction de l'aéroport Charles de Gaulle. 7 heures plus tard nous voici à New-York. La grande aventure démarre. Une arnaque de taxi plus loin et nous prenons possession de notre bel appart’ new-yorkais dans le sud d'Harlem. Murs de briques, parquet au sol, électroménager géant. Un petit morceau de rêve américain, à bas prix. La clim’ est bringuebalante et fait plus de bruit que de froid. Des cafards courent de la cuisine à la salle de bain, on se croirait dans Joe's apartment. L'absence de rideaux aux fenêtres écourte nos nuits plus que nos l'aurions souhaité. Mais au final tout ça à peu d'importance, on est à New-York. Peu au fait de la grandeur de la ville, on se lance à pied pour rejoindre la 5e avenue en longeant Central Park, 45 minutes plus tard nous comprenons que New-York c'est grand, et que non, nous ne descendrons pas du numéro 1167 jusqu'au 551 avec nos pieds. Nous nous engouffrons un peu trop rapidement dans deux yellow cabs, Pablo, Julie et moi dans le premier; Rem, Audrey et Mike dans l'autre. Arrivés chacun à ce qu'on pensait être le point de rendez-vous, nous intégrons à nos dépends la règle numéro 2: à New-York il te faut un portable si tu ne veux pas perdre ton crew. Première journée à l'eau, entre attente, peur et énervement. Retour à l'appart et clash miniature et nous voici tous repartis pour Soho, direction "une brasserie familiale américaine". En fait le resto est plutôt cosy, un poil cher, comme tout le reste à New-York, mais vraiment bon. Une bonne petite soirée en famille. Malgré la fatigue et la pluie intermittente nous partons vers Greenwich pour une petite balade nocturne. Murs de brique rouge, petits escaliers entourés de végétation, atmosphère chaleureuse, du pur New-York de carte postale.

2nd day: Le jour dans la chambre nous réveille bien trop tôt. La tête dans le sac nous partons vers Broadway chercher nos précieux NY pass, qui au passage nous ferons faire l'économie d'un paquet de pognon, pendant que le reste de la troupe, moins matinal, se prépare. Cette fois le point de rendez-vous est bien calé et les portables vissés au fond de nos poches. Première visite, le Guggenheim, une belle imposture d'art contemporain pour bourgeois chichiteux en quête d'un sujet de conversation de salon. En revanche, le MET tiendra toutes ses promesses. Une collection magistrale d'œuvres toutes plus célèbres les unes que les autres, à en avoir le tourni. Nous repartons, ravis et fourbus. Un déjeuner sur le pouce et direction le port de New-York pour une croisière en bateau. Toutes les croisières étant parties nous nous rabattons sur un tour de speed boat, The beast, pour le plus grand plaisir de Dino. Frein à main, virage en épingle, coups de freins intempestifs, le tout avec une bande son plutôt rock'n'roll, un stop (quand même) devant la statue de la liberté, et retour sur Manhattan. Absolutly D-Vil. Après une balade aux abords de Time Square nous partons à l'assaut de l'Empire State Building (stegue building pour les intimes), une belle tannée d'attente pour une vue réellement spectaculaire sur NY by night. Après une énième malbouffe, retour à l'appart.

3d day: 35 ans de Mike. Première partie de la journée balade en amoureux, visite du Top of the rock en haut du Rockefeller Center, vue imprenable sur tout New-York et shopping sur the Fifth avenue (on aura fini par le faire le programme du 1er jour!). Rdv à l'appart pour une préparation dans les règles de l'art. Quelques heures plus tard nous voici beaux, élégants et heureux en direction du restaurant. Une petite erreur d'aiguillage de Julie fait que nous touillons un peu en chemin (spéciale dédicace à Pablo qui aime ce verbe plus que tout) mais nous parvenons quand même à l'heure au resto...avec 15 minutes d'avance s'il vous plait! Devant la porte des jazzmen fument en papotant avec le patron. En lettres capitales s'étale le nom des lieux: Smoke and jazz club. Un concentré de promesses. Passé la porte, nos impressions prennent corps: what a magique place! Les quelques tables baignent à demi dans l'obscurité, seulement éclairées par la lueur des bougies. De lourds rideaux rouges encadrent une scène minuscule. Demi-queue, contrebasse, trombone et trompette attendent paisiblement le début du concert. Champagne! Les musiciens prennent place, le temps suspend sa course, nous évoluons dans un décor de cinéma. La chanteuse entre en scène dans sa robe de soirée. Elle doit avoir la quarantaine bien tassée, enquille verre de rouge sur verre de rouge, chaque expression de son visage raconte une histoire. Elle est déglinguée et sublime. Quand enfin de sa gorge s'élancent les premières notes l'émotion étreint la salle. Oh my god, quelle voix! 2h30 de pur bonheur. Comme prévu, à la fin du concert, la limousine nous attend devant la porte. Après quelques errances nous prenons la direction de Broadway pour y faire un stop. Il y fait jour même en pleine nuit tant les lumières sont nombreuses (c'est blindé de murs de LED, big up Pablo!). Après une séance photo avec les flics new-yorkais, un sauvetage en règle par Batman et un câlin à Elmo, nous prenons la direction du 230th floor, un bar élégant perché sur les toits. Jusqu'ici, tout va bien. Retour à Harlem en limo. Eclats de voix et de verre. Black out.

4th day: Découverte du pont de Brooklyn en duo puis direction la station de bus pour embarquer vers l'Izod Center. En chemin nous verrons un percussionniste génial et dément taper comme un sourd sur sa batterie de fortune, énorme. Une embrouille de taco plus loin et nous arrivons au concert de Rihanna. Gros sexy show à l'américaine, avec une débauche de matos et d'effets, impressionnant.

De New-York nous garderons les images des gratte-ciels, des yellow cabs, des musiciens et danseurs de rue, le goût des hot-dog et des burgers, l'odeur de la pollution et la sensation d'une chaleur écrasante et d'une clim' bien trop forte.

FLORIDE

Everglades

5th day: Nous embarquons tous les six dans l'avion vers Miami. Après une course poursuite contre le temps nous récupérons notre maison roulante. Premier supermarché dans le quartier Chicano, surprenant. Ici tout est grand, des bouteilles de soda jusqu'aux oignons rouges. Première nuit au camping des Everglades, à l'ombre d'un grand avocatier. Cette fois plus de cafard mais des moustiques!

6th day: Petit stop à l'hôpital pour réparer les Nimous. Touillage (big up Dino) au centre commercial. Squat de piscine et 1er dîné en famille made-in camion. Là, on commence à être en place.

7th day: Réveil un poil difficile et départ pour le Crocodile Park, attraction bien touristique qui nous permet de faire un petit tour en air boat à la porte des Everglades. Puis une session wildlife dans le parc national, un combat titanesque homme VS moustiques (les plus petits on gagné...), quelques jolies photos et départ pour Key West. Premier camping un peu loin de tout, un concentré d'Amérique pur jus, entre fulltimers regardant la mangrove au son de la Country, surenchère de bus, 4X4 et bateaux tous plus beaux et gros les uns que les autres. Squat de la piscine bordée de palmiers, là on s'approche sérieusement du patronat. Epopée fantastique de Julie et moi en mission machine à laver, 1 heure et 12000 dollars plus tard, Dino, après s'être fait copieusement traiter de putain-de-macho-qui-croit-qu-il-sait-mieux-faire-que-nous-alors-que-quand-même-on-n-est-pas-des-boufonneeeuuuu!, a dû intervenir pour finalement nous expliquer que non, toutes les machines ne sont pas cassées, mais qu'il faut mettre 1,75 USD dans une et pas 0,25 dans toutes! Krkrkrkrk!

KEY WEST

8th day : Changement de décors pour le Boydscampground sous les cocotiers. Location de vélos et départ sous le cagnard à la recherche de LA plage paradisiaque, sable blanc et eau turquoise. 5 miles plus loin, ruisselants, nous devons nous rendre à l'évidence, sans les algues, la plage serait paradisiaque, oui mais voilà, les algues c'est la saison et y en a partout! On se résigne et tape la baignade. Puis direction le "centre ville" pour l'apéro. Les maisons de bois blancs défilent les unes après les autres nichées dans de luxuriants jardins. Dans la rue principale règne une agitation frénétique, les touristes piétinent, les marchandises débordent des échoppes, pas de doute, nous sommes en plein spot touristique. Nous prenons place à la terrasse d'un café sur pilotis, un chanteur noir en fond sonore, l'heure du sunset approche, et ici, c'est l'une des attractions principales. A la place on s'est pris une méchante averse, that's life! Sur les conseils d'une vendeuse de babioles nous atterrissons au Half Shell Raw bar pour déguster des fruits de mer. Là, nous voici projetés tout droit dans une série américaine, long bar où des couples boivent de la bière, billard, serveuses blondes et un peu mornes. Tout heureux de trouver des huitres à la carte, chacun y va de sa demi-douzaine. Quand les plateaux arrivent, surprise! Les huitres n'ont pas franchement la même allure que par chez nous et sont accompagnées de... ketchup! Niveau goût, ni salées, ni iodées, totalement insipides. On comprend pourquoi ils les servent en beignet à l'ail!

9th day: Ride en amoureux en scooter pour les Dinos. Session plumard et piscine pour les autres. A 16h30 (oui, bon d'accord, on était en retard..:)) regroupement familial en vue d'une balade en bateau de 3h30. Au programme : observation des dauphins, snorkeling et apéro sur le bateau au couché du soleil. 17h: embarquement, direction the Dolphins spot. Après quelques minutes de patience, l'animal fait son apparition, en bande. Un peu loin mais la magie opère tout de même. Puis, armés de nos palmes, masques et tuba, nous nous jetons à l'eau pour observer la vie de la barrière de corail. Rien d'époustouflant mais un moment agréable avec quelques poissons, une raie, et un requin d'1,50 dormant paisiblement au fond de l'eau. Retour au son du reggae, bière, vin et pseudo-champ' à volonté, Julie aux commandes du bateau, les gars du tour bien sympa avec la belle bande de margoulins agités que nous sommes. Une fois encore sunset in da ass à cause des nuages (si si Pablo-Gillot-Pétré, ce sont bien des nuages!). Du coup nous avons été contraints et forcés de nous rabattre sur le bar le plus proche, le Conch république, pour éviter l'averse. Mojitos à l'eau, chanteur live et "Mich' all in" en guest. Retour difficile, scooter VS vélo, résultat un pied en moins (1 point Mike); le scooter c'est bien, avec de l'essence, c'est mieux...

Ps: Pour la petite histoire, le nom Conch République provient de l'époque de l'embargo entre les US et Cuba qui priva Key West de revenus touristiques. Du coup, le bout d'ilot se déclara République Indépendante de la Conche durant quelques jours.

10th day: Départ de Key West pour Cruise America pour régler nos divers problèmes camionesques (clim qui fuit dans le plumard, lit du bas cassé, et surtout, le plus important : pas de cruise control donc consommation d'essence bien plus grosse que prévue!). Après quelques hésitations concernant un changement de monture avec une plus vieille, on opte pour une réparation façon Amérique latine, échange de planches et coup de joint, noyés dans une mer de OK,OK,OK, esta bien. Le cruise control pas possible, aucun camion n'en a. Puis direction la clinique on-est-méga-serviables-mais-on-va-vous-couter-cher- pour terminer les réparations sur Rem et me mettre chti coup d'antibios par voie fessale. Pendant ce temps, au supermarché, les autres font le plein, on commence à être organisés, c'est beau! Sur la route, Dino appuie sur un bouton et oh, découverte, en fait on a bien un cruise control! On plante le camion dans un camping entouré de verdure au sud de Miami. Demain, on attaque les choses sérieuses: Miami Beach en mode day and night!

MIAMI

11th: Miami Beach: Sable blanc gros grain (du sable américain quoi!), mer turquoise, jolis immeubles bordant la route, masses bodybuildées et grosses cylindrées. Même les mannequins dans les boutiques de vêtements ont des nibards énormes! Aprèm plage, baignade, shopping, et retour au camion pour nous faire une beauté afin de réaliser le programme du soir : un pack fiesta touristes à 45 dollars de l'apéro jusqu'au club. Deux prunes sur le pare-brise du camion nous stoppent net dans notre élan. Apparemment malgré la taille de notre guimbarde il plane tout de même un risque d'enlèvement, même si on est sur la dépensive ça risque de faire cher la soirée. Après concertation nous voici en quête d'un parking pour garer la bête, en espérant ne pas échanger notre soirée strass et paillettes contre un plan noodles-station service. Par un heureux hasard, nous trouvons parking à notre pied. Le temps de s'apprêter et nous sautons dans un taxi direction Miami Beach. Trop tard malheureusement pour le plan all included diner-open bar-limo et club. Dépensive pour dépensive nous nous attablons sur Ocean drive dans un resto à touristes: cocktails géants et plats de fruits de mer bien-bien chers. Toujours en décalage horaire sur le programme nous ratons notre option numéro 2: l'entrée gratuite au club avant 12H30. L'entrée entre 20 et 30 dollars, le prix des consos, la distance jusqu'au bourguite et l'heure déjà tardive nous poussent à l'option 3: bar de bord de plage. Et là, du grand, du beau, le nec plus ultra de la beaufitude vacancière entre quéqué en manque de sexe et jeunettes éméchées, le tout sur un mix proche de la torture sonore. Echec et taxi, retour au camion. Par bonheur personne ne viendra nous jeter du parking en pleine nuit, c'est déjà pas mal!

12th: Départ en duo et découverte de Miami downtown. Pas grand chose à voir pour être honnête, mais au final, main dans la main en amoureux, le décor compte parfois peu. Après la Dvil heure d'attente en règle le crew se reforme pour de nouvelles aventures. En route pour Orlando, avec bien entendu un petit crochet par Cruise America pour tenter, une fois encore, de réparer notre chariotte.

ORLANDO

13th: Réveil douloureux après une nuit trop courte. Quelques heures d'attente sur le parking de Cruise America pour réparer Pamela - Oui, notre camion a enfin un prénom, et ce prénom, c'est Pamela, parce qu’elle est chiante Pamela, qu'elle a toujours besoin d'un truc, bref, ça lui va bien - cette fois réparation à l'américaine, avec de vrais outils dans un vrai garage, pourvu que ça tienne! En fin de matinée nous reprenons enfin la route. Quelques miles plus loin et nous parvenons au but : Universal studio. Première zone: Marvel. On attaque par le Hulk, sorte de grand huit de la muerta qui m'a laissé perplexe : j'aime ou j'aime pas? Après avoir récupérer Kemi, bloqué au sol pour cause de vertige, nous nous engouffrons dans Spider Man 3D. A peine posés dans la nacelle et nous voici projetés au cœur de New-York au beau milieu d'une baston grandeur nature de super héros tous plus hargneux les uns que les autres. Grâce à l'homme araignée nous parvenons à esquiver une pluie de briques, des boules de feu, des coups de chaîne et survivons à une chute vertigineuse du haut de l'Empire State building. Le tout avec une impression de vitesse et de mouvement hallucinante alors que nous n'avons en fait bougé que de quelques mètres. Ahurissant! Quelques attractions plus tard nous passons les portes de la toute nouvelle attraction du parc: Harry Potter. Poudlard et le Londres magique parfaitement reconstitués, féérique. Après une course effrénée à dos de dragons pour notre équipe de choc fan de sensations fortes (les Nimoux, Dino et Ju), et nous passons enfin les portes de Poudlard. Tout y est: les tableaux parlants accrochés aux murs, bluffant; le bureau de Dumbledore avec son hologramme plus vrai que nature; nous croisons Harry, Hermione et Ron en grande conversation, avant d'être solidement arrimés dans une nacelle. Lancés à toute allure sur notre "balais" nous voici tour à tour au cœur d'un match de Quidditch, au milieu d'un combat contre les détraqueurs, puis encerclés par des araignées géantes dans la forêt interdite, renversés dans tous les sens, parfois la tête en bas, le cœur battant, nous nous échappons et survolons Poudlard avant d'en franchir les portes après un incroyable piqué. Une expérience exceptionnelle où l'émerveillement l'emporte sur la peur ! Ereintés, nous quittons le parc pour retrouver Pamela. Une aire d'autoroute nous accueille pour la nuit. Premières pâtes au beurre-gruyère-jambon, du luxe de camion!

14th: Après un joli fou rire et quelques petites heures de sommeil nous repartons vers Universal. 1ère attraction: Schreck 4D, mini-film en 4 dimensions, bien sympa. Quelques pas nous mènent ensuite en Egypte où, à bord d'un wagonnet lancé à vive allure nous parvenons à échapper à La Momie. Après un stop "boustifaille médiévale" autour d'une cuisse de dinde sous stéroïde, nous parvenons à Jaws (Les dents de la mer), décor plutôt réussi et attraction sympathique bien qu'un peu vieillotte, à condition de ne pas rechercher la sensation forte. Nous entrons ensuite dans le QG des Men in black pour subir une séance d'entraînement qui déterminera notre capacité à intégrer le MIB. But du jeu: à bord d'une voiturette 6 places, dégommer le plus d'extra-terrestres. Génial, d'autant plus que je les ai tous latés, même les garçons! 81 125 points pour Jacqueline du MIB, et oui! Pour le moment, toutes les attractions peinent à soutenir la comparaison avec celles de la veille. Un peu déçus, nous poireautons dans la file du Krustiland. Un épisode d'Ichy et Scratchy pour patienter et nous embarquons pour Springfield à bord d'une voiturette sur mesure, six people all included. Et là, victoire! Un tour hallucinant dans un épisode des Simpson sur un écran à 360°, des sensations de descente fulgurantes, des renversements, bref, le palpitant au taquet! Pourtant, une fois encore, il paraît que l'on a pas franchement bougé. Le pouvoir de l'image, impressionnant. Les têtes brulés prennent ensuite la direction du Rock-it pendant que l'équipe chamallow choisi Jimmy neutron, une balade à travers l'univers Nickelodéon, un p’tit bonjour à Bob l'éponge et aux Razmoquettes, bien cool. Un petit détour par la dépensive dans les magasins Universal et nous réintégrons Pamela pour entamer la route qui nous mènera à la Nouvelle-Orléans. Premier motel après quelques jours de gitanerie entre parkings et stations essence. Pour le même prix qu'un F1 vous obtenez bien mieux, merci l'Amérique! Alléluia!

15th: Petit dej' version Angus burger et Quarter poudre au Mc Do, détour par le Publix pour refaire le plein de nécessaire à sandwich et Budweiser, Stop au camping du bord d'autoroute pour la nuit, apéro joyonnesque dans les règles de l'art, petite bouffe au poil.

 

 

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Commentaires
L
Salut,<br /> Bon, Maman Pablo réclame une photo de Pamela!!!!
R
Tout va bien ! c'est un message subliminal ?? lol Bisous. Ton frère
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